

Voici la suite à mes dernières pierres où j'avais abordé Maai et Zanshin.
Je vais fortement m'inspirer de l'Encyclopédie des arts martiaux de l'extrême orient de Gabrielle et Roland Habersetzer et du Miyamoto Musashi de Kenji Tokitsu que je vous conseille ardemment.


J'aborde souvent en cours, qu'ils soient théoriques, pratiques, théorico-pratiques, cinq notions :
Maai, Zanshin, Kime, Yomi et Hyoshi.
Les trois premières ont souvent été abordées par Nanbu Doshu, et j'ai rajouté les deux dernières, le tout étant essentiel, à mes yeux, à la culture Budo.
Il n'y a pas, pour moi, de hiérarchie entre ces notions, et elles sont entremêlées.
Je récapitule (vous pouvez dire également il radote !)


Nous avons encore été sacrément secoués pour la deuxième année consécutive, et ça n'a pas l'air d'être terminé ! Comment peut-il en être autrement alors que les pays riches se calfeutrent dans leurs frontières, croyant qu'ils pourront s'en sortir au détriment des autres, avec leurs vaccins ou leur « supériorité » technologique ?
Pour le Nanbudo, ça se traduit par toujours des contraintes, des craintes sur l'avenir, des clubs qui ferment ou risquent de fermer, des difficultés pour bien des adultes pratiquants à retourner sur les tatamis. L'espoir est que les enfants ont l'air de venir nombreux dans les cours qui leur sont consacrés.