

Pour cette quatrième année d’articles sur le blog, impossible, cette fois-ci de paraphraser mes précédents vœux !
Je ne vais pas m’appesantir sur cette année 2020, éprouvante pour toutes et tous et particulièrement pour les Nanbudokas avec le décès de notre cher Doshu Soke.
Je me suis demandé si ça valait le coup de continuer de transmettre des vœux de bonne année tant se répètent les mauvaises nouvelles : guerres, oppressions en tout genre, famines, maladies, destruction de notre vie sur terre, non-respect des êtres humains, disparition d’êtres chers etc…etc…


Après les couvre feux, le confinement ! Je ne reviens pas sur les difficultés auxquelles est confronté le sport amateur, activité considérée non essentielle (qui peut dire ce qui est essentielle ou non pour la diversité des personnes humaines ?). Je reprends mes chroniques, pas comme si de rien n’était, mais parce qu’il faut trouver les ressorts de la motivation personnelle et collective, parce qu’il y a de part le monde bien d’autres situations bien plus dramatiques, parce que les Budo Japonais (pour ne parler que d’eux) se sont confrontés à bien d’autres épreuves, changement d’ère, tremblements de terre, guerre mondiale, bombes atomiques, où il a fallu redémarrer souvent à zéro.
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Dans les précédents épisodes je me suis plutôt axé sur ce qui ne caractérisait pas une école par rapport à une autre, et pour cela, nous avons vu que les techniques ne permettaient pas de faire des différences.
Mais nous nous sommes intéressés à des techniques prises isolément : esquive, Atémi, Kansetsu, Nage, Kokyu, Ki Do Ho….
Il faut donc avoir une vue d’ensemble pour caractériser une école ! Comme souvent ce n’est pas le détail qui est important mais la vision globale !


J’ai déjà abordé dans une ancienne chronique les notions de Jutsu et de Budo, tout en spécifiant bien que ce n’est pas en mettant Jutsu ou Do derrière ju, aiki, karaté etc. que tout est dit.
Pour schématiser, le Bu Jutsu comprend des techniques de combat et le Budo est la voie du combat, et même la voie du combat pour l’arrêt du combat, avec une forte éthique et une recherche de réalisation de soi.


Et voilà, je vais, pour cette troisième année d’articles sur le blog, encore pouvoir paraphraser le début de mon premier billet.
Quelle année 2019 ! le bonheur d’être avec Doshu Soke Nanbu Yoshinao, une superbe inauguration du Honbu Dojo à Toulouse, de magnifiques stages internationaux dont une première aux Etats Unis d’Amérique et d’autres aux Maroc, au Cameroun, au Sénégal, en Espagne, en Norvège, en Italie, en Croatie, encore un livre de Doshu Soke, la Fédération mondiale de Nanbudo avec sa commission technique Internationale ne ménage pas ses efforts.


Précautions d’usage : au fur et à mesure que j’ai avancé dans cet article, je me suis demandé si je ne risquai pas de brider des recherches, réflexions, essais. Par conséquent mon article s’est étoffé de beaucoup de points de vigilance, j’espère qu’il ne sera pas trop indigeste ou confus.
Ce qui suit n’est donc pas une recette, un prêt à porter, des directives, mais un essai d’ouverture vers…des possibilités d’enrichir et de diversifier, des outils.
Départ :
Ikken Hissatsu : « tuer en un seul coup », peut nous permettre d’avoir une ligne directrice dans notre recherche, mais sans en faire un absolu.


Voici pour notre grand plaisir un nouvel article venu par delà la Méditérannée et le Sahara. Kyoshi Pa Karim, nous y racontre le tatami et son implication dans nos vies. Bonne lecture à tous
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Un artiste martial, quel que soit son âge, dès lors qu’il investit des efforts dans sa pratique, observera une évolution de sa technique, de sa finesse et rapidité d’exécution, dans sa compréhension de l’art qu’il pratique.
Cette progression sera matérialisée sous la forme du passage à sa taille d’une ceinture nouvelle, d’une couleur nouvelle.


C’est la rentrée, pour certaines et certains la reprise du kimono tout propre et pour d’autres non, retrouver les nanbudokas, on a tant de choses à se raconter ! Et puis l’accueil des nouveaux, oh qu’ils sont précieux ces nouveaux, comment leur faire une place qui soit naturelle et non pas leur imposer un parcours du combattant où ils l’impression de déranger.
Et alors le feuilleton continue : c’est quoi le Nanbudo ?


Quelques jours après mon dernier article sur le blog, je suis tombé par hasard dans le groupe Facebook « je suis un karateka » sur une vidéo avec une interview de 1994 de Jiro Otsuka Sensei et j’ai également lu avec intérêt une interview de Chinen Kenyu sensei dans la revue Yashima n°4 qui vient de sortir.
Jiro Otsuka est le fils d’Hironori Otsuka, le créateur du Wado Ryu, l’école de l’harmonie de la voie. Des 4 écoles majeures du Karaté (Shotokan, Goju ryu, Shito ryu, Wado ryu), le Wado ryu est la seule école japonaise.