

Quelques jours après mon dernier article sur le blog, je suis tombé par hasard dans le groupe Facebook « je suis un karateka » sur une vidéo avec une interview de 1994 de Jiro Otsuka Sensei et j’ai également lu avec intérêt une interview de Chinen Kenyu sensei dans la revue Yashima n°4 qui vient de sortir.
Jiro Otsuka est le fils d’Hironori Otsuka, le créateur du Wado Ryu, l’école de l’harmonie de la voie. Des 4 écoles majeures du Karaté (Shotokan, Goju ryu, Shito ryu, Wado ryu), le Wado ryu est la seule école japonaise.


Nous avons vu la mue du Thi d’okinawa, pratiqué clandestinement, où il s’agissait de sauver sa vie, donc d’être très efficace jusqu’à pouvoir tuer d’un seul coup.
Il s’en est suivi une transformation à des fins éducatives pour pouvoir être enseigné à l’école, en enlevant un certain nombre de techniques trop dangereuses.
Puis l’exportation au Japon du Karaté, avec la volonté d’être admis dans le budo, dont un des exemples de l’époque est le judo, va continuer à enlever ou modifier un certain nombre de techniques.


Il me semble qu’il y a des confusions sur les notions jutsu et do, souvent issues d’une vision simpliste de l’évolution historique des jutsu en do.
En effet, la filiation historique part des bugei, modes de combat pratiqués dans le haut moyen âge japonais pour passer au bu jutsu, techniques de combat dans l’ancien japon pour arriver au budo, voie du combat, et même voie du combat pour l’arrêt du combat, avec une forte étique et une recherche de réalisation de soi.


Au Nanbudo, nous avons une partie importante du Budoho que sont les randori no kata.
C’est une tradition dans le Karaté et le Judo
Si originellement en Okinawa-te on ne pratiquait que les kata, sont apparus au début du karaté au japon les kumite-kata pour travailler certains des bunkai des kata.
En fait, tout simplement, en karaté, alors que le kata se pratique seul, le kumité kata se pratique à deux.


Des questions m’ont été posées, souvent suite à des lectures, quelquefois dans des situations conflictuelles, ne faudrait-il pas avoir une sorte de charte de comportement.
Cela me fait penser que l’on a un passeport où beaucoup de choses sont écrites mais les lit-on, ailleurs qu’aux chapitres stages, compétition ou grades ?
Nous avons effectivement un chapitre consacré au Dojo Kun.


Et voilà, un an déjà depuis ma première contribution à ce blog et je vais pouvoir paraphraser le début de mon premier billet.
Quelle année 2018 ! le bonheur d’être avec Doshu Soke Nanbu Yoshinao, une magnifique Coupe d’Europe et une grande émotion avec les 40 ans du Nanbudo organisés avec la FFKDA, notre Hanshi Isabelle Amiel présidente de la commission féminine nationale de la FFKADA entourée des hautes gradées de notre école avec à son actif des premières réussites, encore un livre de Doshu Soke, stages, compétitions, initiatives en tout genre, création d’un nouveau club, passages de grade etc…etc…


Nous avons vu que ce ne sont pas les techniques qui définissent les différents arts martiaux
Nous avons également vu que le Nanbudo puise ses racines dans le Thi d’Okinawa et le karaté.
Enfin Nanbu Doshu Soke a écrit qu’il ne cherchait pas à faire une synthèse des autres arts martiaux.
D’ailleurs, Nanbu Doshu Soke y a suffisamment accordé d’interviews, a suffisamment écrit dans la presse, dans ses livres pour qu’il n’y ait pas besoin d’interpréter sa parole, voici un petit florilège d’interviews et de ses livres du Sankukai et du Nanbudo :


Compétition où non compétition ?
Il y a ceux qui ne voient que par la compétition confondant quelques fois sports de combat et arts martiaux et ceux qui refusent toute compétition sportive, les arguments donnés de chaque côté sont intéressants.


Et oui, il faut rapidement expliquer à des enfants, leurs parents, des adultes, des propriétaires de salle ce qu’est succinctement le Nanbudo !
Pour ceux qui connaissent le Doshu Soke c’est simple : c’est l’école créée par Yoshinao Nanbu Doshu Soke.
Sinon il y a une définition de Doshu Soke : « c’est un art de création de l’énergie », mais c’est compliqué pour beaucoup, sans pratique, de comprendre ce que cela veut dire. Ça vaut quand même le coup d’essayer pour des interlocuteurs travaillant sur le champ du Ki, mais ils ne sont pas nombreux !


Et oui, pour beaucoup on remet le kimono, et on se repose les mêmes questions sur l’échauffement, le souci de ne pas se blesser, la volonté d’accroitre ses performances etc…
Et alors étirement en début de séance, en fin de séance ?
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