

Après les couvre feux, le confinement ! Je ne reviens pas sur les difficultés auxquelles est confronté le sport amateur, activité considérée non essentielle (qui peut dire ce qui est essentielle ou non pour la diversité des personnes humaines ?). Je reprends mes chroniques, pas comme si de rien n’était, mais parce qu’il faut trouver les ressorts de la motivation personnelle et collective, parce qu’il y a de part le monde bien d’autres situations bien plus dramatiques, parce que les Budo Japonais (pour ne parler que d’eux) se sont confrontés à bien d’autres épreuves, changement d’ère, tremblements de terre, guerre mondiale, bombes atomiques, où il a fallu redémarrer souvent à zéro.
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Le titre de ma dernière chronique était, une rentrée 2020 très particulière, et bien là, nous sommes servis !!!
Je m’apprêtai à envoyer un article sur les Kyu en Nanbudo pour le blog du Nanbudo, mais je viens d’apprendre les mesures gouvernementales refermant les dojo et les salles de sport amateur en région parisienne, marseillaise et d’autres !
Au moment des inscriptions, quelle tristesse !


Cette rentrée est particulière pour tout le monde, au travail, à l’étude, à la culture, au sport, dans tous les domaines et dans la vie quotidienne. Après le confinement généralisé, l’interdiction de pratiquer les arts martiaux et sports de combat, les mesures prises autour du COVID 19 et les déclarations qui les accompagnent tout cela crée beaucoup d’inquiétudes et d’incertitudes ne permettant pas de se projeter, comme habituellement, au moins pour une saison.
Mais pour nous, cette rentrée va être doublement particulière avec le décès de Nanbu Doshu Soke ! Rien ne sera plus comme avant, lorsqu’il était là, lorsque l’on savait qu’on allait le voir.


Mantra
Gravé dans ma mémoire, le 12 Mai 2020 à 14h05, à l’unisson des Nanbudokas, seuls ou en groupe, par vidéoconférence pour certains groupes, en méditation ou au boulot mais toutes et tous ensemble par la pensée pour Nanbu Doshu Soke: Na Mu Tai Tan Han Dan Sei No Sei, le Mantra du Nanbudo.
Combien de fois l’avons-nous fait avec Nanbu Doshu, notamment le jeudi soir au stage annuel de Playa de Aro où nous le répétions 108 fois, mais ce 12 mai, c’était autre chose, et après ce sera encore autre chose.
Si le Mantra en soi n’a rien à voir avec les religions, beaucoup de religions ont des Mantra, d’où une confusion possible.


Je voulais écrire sur les mantra et le Kotodama, suite au 12 mai, mais cela est plus ardu que je ne le pensais.
Continuons d’accompagner par la pensée notre cher Doshu Soke, puisse-t-il partir tranquille.
J’avais prévu un article avant le confinement concernant le Hikite, sujet que j’avais abordé dans une précédente chronique.
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Poème de Jean Paul MOULIN
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Le 12 mai, il y avait un Kern à 14h05 où beaucoup de nos routes se sont entrecroisées afin de penser à lui, lui permettre de partir en paix, serein, tranquille.
Des initiatives diverses ont fleuri dans le monde, un monde souvent « confiné », avec beaucoup d’imaginations.


Un proverbe de chez nous dit « quand une personne âgée meurt, c’est une bibliothèque qui brûle ». Nous venons de perdre une immense bibliothèque.
Quand je pense à Maître NANBU, me revient à l’esprit mon premier stage à Luminy, avec Charles, Michelle, Ulysse, Ngabou… la fierté de porter ma ceinture blanche car, comme il me l’avait dit, la ceinture blanche était très importante parce qu’elle marque notre décision de commencer. De ce jour, malgré les distances, les vicissitudes de nos temps incertains, nos esprits sont toujours restés ensemble.


Qu’écrire ? Chacune et chacun vit et exprime son chagrin différemment ! Mais avec les réseaux virtuels les nouvelles vont vite, il faut dire quelque chose vite, les responsables doivent s’exprimer vite au risque de paraitre insensibles !
Mais peut-on prendre le temps de pleurer si on le désire ?


Difficile de trouver un article pour ce blog dans la période actuelle.
Malgré mes conditions idylliques de confinement dans mon Couserans, avec de l’espace, de la vue sur montagne et rivière, mon esprit est préoccupé par la situation : ceux qui n’ont pas cette chance, ceux qui sont nombreux dans de petits appartements, dans des logements insalubres, sans logement ; les parents d’enfants handicapés, les femmes victimes des violences conjugales etc…etc…